Religiosity, Childhood Abuse, and Other Risk Factors Correlated With Voluntary Genital Ablation

  • Vale, Kayla
  • Siemens, Isaac
  • Johnson, Thomas W.
  • Wassersug, Richard J.
Canadian Journal of Behavioural Science 45(3):p 230-237, July 2013. | DOI: 10.1037/a0031122

We explored the personal history of men who voluntarily seek genital ablation for reasons other than male-to-female transitioning. We focused on three groups: (a) men who have had voluntary genital ablation; (b) men who desire genital ablation and fantasize about it (self-described “wannabes”); and (c) those who claim to be merely interested in the subject of castration. An online survey was posted at eunuch.org that asked about religiosity, childhood abuse, sexual orientation, parental threats of castration, and whether the respondents had witnessed animal castrations in their youth. Data were collected on 301 men who had obtained genital ablations (mean age 45.4 years old), 1,385 wannabes (44.3 years old), and 1,242 individuals who were reportedly “just interested” in castration (41.8 years old). We have confirmed that: (a) having witnessed animal castrations during childhood, (b) having been threatened with castration as a child for behaviours deemed inappropriate by a parent figure, and (c) being homosexual or bisexual, are all common among individuals with extreme castration ideations. In addition, the prevalence of childhood sexual abuse among men who had genital ablations and wannabes was 1.4 times greater than among “just interested” individuals. For men who had obtained genital ablations, “very devout” parental religiosity was 1.8 times more common than it was for wannabes and 1.3 times more common than it was for “just interested” individuals. Individuals who were raised by “very devout” parents and who were also sexually abused had significantly greater odds and likelihood of reporting being voluntarily castrated and/or penectomized than respondents without those risk factors. Our study may aid clinicians in identifying and distinguishing individuals who are at risk of genital ablation through self-surgery or by nonprofessionals.

Les auteurs ont examiné les antécédents personnels d’hommes qui cherchent volontairement à subir une ablation des parties génitales pour des raisons autres que le changement de sexe homme-femme. Ils se sont concentrés sur trois groupes : a) les hommes qui ont subi une ablation des parties génitales de leur plein gré; b) ceux qui souhaitent une ablation génitale et fantasment à ce sujet (les hommes qui se décrivent comme « aspirants »); c) ceux qui affirment être simplement intéressés par le sujet de la castration. Diffusé en ligne sur le site eunuch.org, un sondage en ligne a posé des questions sur la religiosité, la violence subie durant l’enfance, l’orientation sexuelle et les menaces parentales de castration. Il a également demandé aux répondants s’ils avaient été témoins de castrations animales pendant leur jeunesse. Des données ont été recueillies auprès de 301 hommes qui avaient subi une ablation génitale (âge moyen : 45,4 ans), de 1385 aspirants (âge moyen : 44,3 ans) et de 1242 hommes qui se disaient « simplement intéressés » par la castration (âge moyen : 41,8 ans). Les auteurs ont confirmé la présence des traits communs suivants chez les hommes aux idéations de castration extrêmes : a) ils ont été témoins de castrations animales durant l’enfance; b) pendant cette même période, une figure parentale les a menacés de castration pour des comportements jugés déplacés; c) ils sont homosexuels ou bisexuels. Par ailleurs, la prévalence d’abus sexuels durant l’enfance était de 1,4 fois plus élevée chez les hommes qui avaient subi une ablation génitale et chez les aspirants que chez les individus « simplement intéressés ». Chez les hommes qui avaient subi une ablation génitale, la religiosité parentale « très dévote » était de 1,8 fois plus courante que chez les aspirants et de 1,3 fois plus que chez les gens « simplement intéressés ». Il y avait plus de probabilités que les individus qui avaient été élevés par des parents « très dévots » et qui avaient aussi été victimes d’abus sexuels indiquent avoir été castrés ou pénectomisés de leur plein gré que les répondants ne présentant pas ces facteurs de risque. L’étude pourrait aider les cliniciens à repérer les personnes qui risquent de subir une ablation génitale par autochirurgie ou par des non-professionnels.

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