Sounds Like a Funny Joke
Effects of Vocal Pitch and Speech Rate on Satire Liking
- Brugman, Britta C.
- Burgers, Christian
, , ) has often emphasized the importance of testing effects of irony in its social context. One social context that has not yet received much attention in the literature is the inherently ironic genre of satirical news. To alert their audiences to irony, satirists can use markers, one of which being prosody. However, little is known about whether variations in prosodic features actually promote satire liking. This study focused on two prosodic features that previous research associated with irony marking: (a) low vocal pitch, and (b) slow speech rate. We conducted two experiments to determine whether a low (vs. high) vocal pitch (Experiment 1; N = 244) and a slow (vs. fast) speech rate (Experiment 2; N = 234) moderated potential effects of satirical (vs. regular) news exposure on perceived humor, enjoyment, and appreciation. Results showed that participants rated satirical news recordings as more humorous than regular news recordings. In both experiments, enjoyment and appreciation of satirical news were mediated by perceived humor, such that there was a suppression effect: while the indirect effect of satirical news exposure on enjoyment and appreciation was positive, the direct effect was negative. Vocal pitch and speech rate did not influence humor ratings. This finding suggests that contextual cues may already sufficiently be at play in signaling the irony in satirical news, therefore supporting , , ) that taking social context into account when conducting irony experiments is essential.
, , ) a souvent insisté sur l’importance d’évaluer les effets de l’ironie dans son contexte social. Le genre intrinsèquement ironique des actualités satiriques est un contexte social qui n’a guère reçu d’attention dans les travaux de recherche. Afin de prévenir l’audience du caractère ironique du contenu, les satiristes peuvent utiliser divers marqueurs, notamment la prosodie. Cependant, on ne sait pas vraiment si les variations des caractéristiques prosodiques favorisent réellement l’appréciation de la satire. Cette étude se penchait sur deux caractéristiques prosodiques associées aux balisage de l’ironie dans les recherches précédentes : (a) un ton de voix grave, et (b) un faible débit de parole. Nous avons mené deux expériences pour déterminer si un ton de voix grave (p. opp. à un ton aigu) (expérience 1; N = 244) et un débit de parole lent (p. opp. à rapide) (expérience 2; N = 234) modérait les effets possibles de l’exposition à des actualités satiriques (p. opp. à des actualités régulières) sur la perception du côté humoristique et l’appréciation. Les résultats indiquent que les participants ont qualifié les actualités satiriques de plus humoristiques que les actualités régulières. Dans les deux expériences, l’appréciation des actualités satiriques était favorisée par la perception du côté humoristique, si bien qu’un effet de suppression a été constaté : tandis que l’effet indirect de l’exposition aux actualités satiriques sur l’appréciation du contenu était positif, l’effet direct, lui, était négatif. Le ton de voix et le débit de parole n’avaient aucune influence sur les évaluations de l’aspect humoristique. Cette constatation semble indiquer que les repères contextuels peuvent déjà jouer un rôle suffisant dans le balisage de l’ironie dans les actualités satiriques, ce qui renforce l’allégation de , , ) selon laquelle la prise en compte du contexte social dans les expériences sur l’ironie est essentielle.