Executive Control in Set Switching

Residual Switch Cost and Task-set Inhibition

  • ARBUTHNOTT, KATHERINE
  • FRANK, JANIS
Canadian Journal of Experimental Psychology 54(1):p 33-41, March 2000.

Executive processes necessary for flexibly switching between different tasks were studied using a set switching paradigm that requires participants to rapidly switch between different tasks across consecutive trials. Switch cost reflects poorer performance for task-switch trials than for consecutive same-task trials. Significant switch cost was observed even with considerable preparation time before a task-switch, an effect known as residual switch cost. This study tested the hypothesis that one process underlying residual switch cost is inhibition of the previous task-set. We used semantic categorization tasks to compare switch cost between alternating task series (ABA) and nonalternating series (ABC) in order to test the generality of a task-set inhibition effect previously observed with perceptual judgment tasks (). The results yielded significant switch cost only for alternating tasks, in both response times and errors resulting from performance of the wrong task. Thus, resolving inhibition associated with previously abandoned task-sets may be the main process underlying residual switch costs, suggesting that task-set inhibition is an important executive control process.

Sommaire

Les paradigmes de permutation établis, employés pour étudier les processus de contrôle des travaux, nécessitent une permutation entre les tâches dans le cadre d'essais consécutifs. Le coût de permutation se manifeste par de plus longs temps de réaction et un plus grand nombre d'erreurs pour les essais de permutation de tâches (série BA) que pour les essais consécutifs avec les mêmes tâches (série AA; ; ; ). Une certaine partie du coût de permutation consiste à traiter des stimulus déterminés, car il est observé même avec un délai de préparation considérable avant les permutations, un effet appelé coût de permutation résiduel. Mayr et Keele (ouvrage sous presse) ont émis l'hypothèse que l'inhibition des ensembles de tâches, associée au désengagement d'avec un ensemble de tâches précédent, est un processus sous-jacent au coût de permutation résiduel. Ils ont examiné ce dernier pour le troisième essai dans des séries alternante (ABA) et non alternante (CBA) de tâches liées au jugement de la perception, prédisant que la permutation alternante serait plus lente, à cause de la nécessité de régler l'inhibition liée à l'ensemble récent de tâches, pour ce cas. La prédiction a été corroborée. La présente étude a testé la généralité de cet effet alternant de tâches, au moyen de trois tâches de jugement sémantique. Les participants devaient déterminer si un chiffre était pair ou impair, si une lettre était une voyelle ou une consonne, ou si un symbole (p. ex., + ou &) était surtout utilisé en mathématiques ou dans un texte. Nous avons employé des réponses vocales pour éliminer les effets de répétition entre les tâches et pour tenir compte des erreurs de décision (p. ex., considérer 3 comme un nombre pair) et de permutation de tâches (p. ex., juger le chiffre après le signal invitant à juger la lettre). Pour isoler le coût de permutation résiduel, les participants ont reçu des signaux entièrement fiables pour la tâche future, et ce 500 ms avant la présentation du stimulus à trois caractères (c.-à-d., un caractère pour chaque tâche).

Les permutations alternantes étaient nettement plus lentes que les essais sans permutation (moyenne de 1318 ms par rapport à 1178 ms pour les essais sans permutation), tandis que les permutations sans alternance (c.-à-d., les deuxième et troisième essais de la série ABC et le deuxième essai de la série ABA) ne différaient pas des essais sans permutation (moyennes de 1180 ms et de 1220 ms, respectivement, pour les cas à une et à deux permutations). Les erreurs de décision ont été influencées par la difficulté des tâches (moyennes de 8,2 %, 5,7 % et 2,7 % pour les tâches à symboles, lettres et chiffres, respectivement), tandis que les erreurs attribuables au choix de tâches étaient influencées par l'état de la permutation (moyennes de 2,0 %, 0,3 %, 1,1 % et 1,0 % pour la permutation alternante, l'absence de permutation, une et deux permutations, respectivement). La plupart des erreurs de choix de tâche (74,7 %) consistaient à omettre la permutation (c.-à-d., à exécuter la tâche de l'essai précédent).

Nous avons discuté de l'attente, de l'inférence du repérage, ainsi que du repérage épisodique, propre à un ensemble, pour tenter d'expliquer l'effet des tâches alternantes, mais nous avons conclu que ces causes étaient improbables, car elles ne susciteraient pas d'interférence différentielle entre les permutations alternantes et non alternantes. Nous avons conclu, avec Mayr et Keele (ouvrage sous presse), que la résolution de l'inhibation de l'ensemble de tâches, alliée aux ensembles précédemment abandonnés, était l'explication la plus probable pour les temps de réaction et les erreurs de choix de tâche, qui font partie du coût des tâches alternantes.

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