Parsing the Role of Consonants Versus Vowels in the Classic Takete-Maluma Phenomenon
- Nielsen, Alan K.
- Rendall, Drew
, Gestalt psychology, New York, NY: Liveright) famously reported a bias in people’s choice of nonsense words as labels for novel objects, pointing to possible naïve expectations about language structure. Two accounts have been offered to explain this bias, one focusing on the visuomotor effects of different vowel forms and the other focusing on variation in the acoustic structure and perceptual quality of different consonants. To date, evidence in support of both effects is mixed. Moreover, the veracity of either effect has often been doubted due to perceived limitations in methodologies and stimulus materials. A novel word-construction experiment is presented to test both proposed effects using randomized word- and image-generation techniques to address previous methodological concerns. Results show that participants are sensitive to both vowel and consonant content, constructing novel words of relatively sonorant consonants and rounded vowels to label curved object images, and of relatively plosive consonants and nonrounded vowels to label jagged object images. Results point to additional influences on word construction potentially related to the articulatory affordances or constraints accompanying different word forms.
, Gestalt psychology, New York, É.-U. : Liveright) est reconnu pour avoir rapporté un biais dans le choix des gens de mots dépourvus de sens pour désigner des objets nouveaux, soulignant ainsi les attentes peut-être naïves au sujet de la structure de la langue. Deux explications de ce biais sont offertes, l’une axée sur les effets visuomoteurs de formes différentes des voyelles, l’autre, sur la variation de la structure acoustique et la qualité perçue de diverses consonnes. À ce jour, les preuves appuyant les deux effets sont inégales. En outre, la véracité de chaque effet a souvent été mise en doute en raison des limites perçues sur les plans de la méthodologie et des stimuli utilisés. L’expérience de la construction d’un mot nouveau est ici présentée pour vérifier les deux effets proposés, en utilisant au hasard des techniques de génération de mots et d’images afin de remédier aux préoccupations méthodologiques exprimées antérieurement. Les résultats révèlent que les participants sont sensibles à la fois aux voyelles et aux consonnes, ayant construit des mots nouveaux avec des consonnes relativement sonorantes et des voyelles arrondies pour désigner des images d’objets courbés, et des mots aux consonnes relativement plosives et des voyelles non arrondies pour désigner des images d’objets aux rebords dentelés. Les résultats suggèrent des influences additionnelles pour la construction de mots, qui pourraient être reliées aux possibilités ou aux contraintes phonologiques accompagnant les différentes formes de mots.