Revisiting dandruff

Dandruff is a common scalp disorder affecting almost half of the postpubertal population of any ethnicity and both genders. It may, however, represent a stubborn esthetical disturbance often source of pruritus. Skin biocenosis, in particular the Malassezia spp. flora, plays a key aetiologic role, in combination with the unusual capacity of some corneocytes to be coated by these yeasts. Substantial evidence indicates that keratinocytes play an active role in the generation and expression of immunopathological reactions. This is probably the case in dandruff. Upon stimulation of a critical colonization of corneocytes by Malassezia yeasts, the release of pro-inflammatory mediators is increased. This could lead to the subclinical microinflammation present in dandruff. In seborrheic dermatitis, local deposits of immunoglobulins and the release of lymphokines are responsible for the recruitment and local activation of leukocytes leading to the eventual amplification of the inflammatory reaction. Some ancillary non-microbial causes of dandruff may operate through physical or chemical irritants. Many methods have been described for rating dandruff. Our favourite tools are clinical examination and squamometry. Dandruff can precipitate telogen effluvium and exacerbate androgenic alopecia. Antidandruff formulations exhibiting some direct or indirect anti-inflammatory activity can improve both dandruff and its subsequent hair cycle disturbance.

L'état pelliculaire est une affection commune du cuir chevelu atteignant près de la moitié de la population des individus post-pubères, quels que soient leur ethnie et leur sexe. Cette affection peut s'avérer rebelle chez certains. La biocénose cutanée, en particulier la flore des Malazzezia spp., joue un rôle étiologique clé, de même que la capacité particulière exprimée par certains cornéocytes de pouvoir se couvrir de ces levures. De nombreux arguments convergent pour affirmer que les kératinocytes jouent un rôle actif dans la génération et l'expression de réactions immunopathologiques. C'est vraisemblablement le cas dans l'état pelliculaire. Lors de la stimulation par une colonization critique de cornoècytes par les levures Malassezia, la liberation de médiateurs pro-inflammatoires est accrue. Cela conduirait à la micro-inflammation infraclinique des pellicules. Dans la dermite séborrhéique, les dépots locaux d'immunoglobulines et la libération de lymphokines seraient responsables du recrutement et de l'activation locale de leucocytes aboutissant à une amplification éventuelle de la réaction inflammatoire. Certaines causes accessoires non-microbiennes des pellicules peuvent intervenir par le biais d'irritants physiques ou chimiques. De nombreuses méthodes d'évaluation des pellicules ont èté décrites. Dans notre laboratoire, l'examen clinique et la squamométrie sont nos outils favoris. Les pellicules peuvent précipiter un effluvium télogène et exacerber une alopécie androgénétique. Des formulations antipelliculaires possédant une activité anti-inflammatoire directe ou indirecte peuvent améliorer les pellicules et le trouble induit au niveau du cycle pilaire.