Masticatory mucosa in subjects with different periodontal phenotypesMastikatorische Schleimhaut bei Patienten mit unterschiedlichen parodontalen PhenotypenLa muqueuse masticatoire chez des sujets ayant différents phénotypes parodontaux
- Müller, Hans-Peter
- Heinecke, Achim
- Schaller, Nils
- Eger, Thomas
Abstract Zusammenfassung Résumé
Aims.
The aim of the present investigation was to study thickness of masticatory mucosa and gingival width in subjects with different periodontal phenotypes.
Methods:
Periodontal phenotypes were defined with the aid of cluster analysis of standardised parameters including mean gingival thickness and width as well as ratio of crown width to its length at maxillary canines, lateral and central incisors of 40 young adults with healthy periodontal conditions.
Results:
3 groupings could be observed. Clusters A1 and A2 comprised 75% of all subjects. They were characterised by thin gingiva and a slender tooth form. Clusters A1 and A2 were differentiated by gingival width. Cluster B comprised 11 subjects with relatively thick and wide gingiva and a quadratic tooth shape. In general, characteristics of the frontal sextant in the maxilla were also found in other parts of the dentition. Thus, mean thickness of masticatory mucosa as well as gingival width and crown form differed significantly among clusters. In addition, cluster B subjects had a significantly greater mean periodontal probing depth. Multiple linear regression analysis was employed to identify significant factors influencing palatal mucosal thickness. Women had considerably thinner palatal mucosa than men. Furthermore, cluster affiliation had a significant influence on thickness of palatal mucosa. Thickest tissue was found in the premolar region, whereas the mucosa over the root prominence of the first molar represented an anatomical barrier for graft harvesting.
Conclusions:
Thickness of masticatory mucosa strongly depends on gender and the periodontal phenotype.
Das Ziel der vorliegenden Untersuchung war, die Dicke der mastikatorischen Mukosa und die gingivale Breite bei unterschiedlichen parodontalen Phenotypen zu untersuchen. Die parodontalen Phenotypen wurden mit Hilfe der Cluster-Analyse definiert, die die mittlere gingivale Dicke und Breite sowie das Verhältnis der Kronenbreite zu ihre Länge bei den oberen Eckzähnen, lateralen und zentralen Schneidezähnen bei 40 jungen Erwachsenen mit gesunden parodontalen Verhältnissen einschloß. 3 Gruppen konnten beobachtet werden. Cluster A1 und A2 enthielten 75% aller Personen. Sie waren durch dünne Gingiva und eine schlanke Zahnform charakterisiert. Die Cluster A1 und A2 wurden mit der gingivalen Breite unterschieden. Cluster B enthielt 11 Personen mit relativ dicker und breiter Gingiva und einer quadratischen Zahnform. Im allgemeinen wurden die Charakteristika des frontalen Sextanten im Oberkiefer auch an anderen Teilen der Dentition gefunden. So unterschieden sich die mittlere Dicke der mastikatorischen Schleimhaut sowie der gingivalen Breite und die Kronenform signifikant zwischen den Clustern. Zusätzlich hatten die Personen des Clusters B signifikant größere mittlere parodontale Sondierungstiefen. Die multiple lineare Regressionsanalyse wurde durchgeführt, um signifikante Faktoren zu identifizieren, die die Dicke der palatinalen Mukosa beeinflussen. Frauen hatten bedeutend dünnere palatinale Mukosa als Männer. Auch die Clusterzusammenfassung hatte einen signifikanten Einfluß auf die Dicke der palatinalen Mukosa. Das dickste Gewebe wurde in der Prämolarenregion gefunden, während die Mukosa über der Wurzelprominenz des ersten Molaren eine anatomische Barriere zur Transplantatgewinnung repräsentierte.
Le présent travail avait pour but d'étudier l'épaisseur de la muqueuse masticatoire et la largeur de la gencive chez des sujets ayant différents phénotypes parodontaux. Les phénotypes parodontaux ont été définis à l'aide de l'analyse par cluster de paramètres standardisés comprenant l'épaisseur et la largeur moyennes de la gencive, ainsi que le rapport de la largeur de la couronne à sa longueur au niveau des canines et des incisives latérales et centrales du maxillaire, chez 40 jeunes adultes ayant un parodonte sain. On pouvait observer 3 groupements. Les clusters A1 et A2 comprenaient 75% de tous les sujets. Il étaient caractérisés par une gencive mince et une forme dentaire élancée. Les clusters A1 et A2 se distinguaient l'un de l'autre par la largeur de la gencive. Le cluster B comprenait 11 sujets ayant une gencive relativement épaisse et large et une forme dentaire quadratique. Dans l'ensemble, les caractéristiques du sextant antérieur du maxillaire se retrouvaient dans d'autres parties de la denture. Ainsi, aussi bien l'épaisseur moyenne de la muqueuse masticatoire que la largeur de la gencive et la forme de la couronne différaient significativement parmi les clusters. De plus, les sujets du cluster B avaient une profondeur moyenne des poches significativement plus élevée. L'analyse de regression linéaire multiple a été utilisée pour identifier les facteurs significatifs ayant une influence sur l'épaisseur de la muqueuse palatine. Les femmes avaient une muqueuse palatine considérablement plus mince que les hommes. L'appartenance à un cluster avait aussi une influence significative sur l'épaisseur de la muqueuse palatine. Les tissus le plus épais ont été trouvés dans la région des prémolaires, tandis que la muqueuse recouvrant la saillie de la racine de la première molaire représentait une barrière anatomique pour le prélèvement de greffons.