Apomorphine and the dopamine hypothesis of schizophrenia: a dilemma?
- Dépatie, Lana BA
- Lal, Samarthji MD
The dopamine (DA) hypothesis of schizophrenia implicates an enhancement of DA function in the pathophysiology of the disorder, at least in the genesis of positive symptoms. Accordingly, apomorphine, a directly acting DA receptor agonist, should display psychotomimetic properties. A review of the literature shows little or no evidence that apomorphine, in doses that stimulate postsynaptic DA receptors, induces psychosis in non-schizophrenic subjects or a relapse or exacerbation of psychotic symptoms in patients with schizophrenia. After a detailed review of the literature reporting psychotogenic effects of apomorphine in patients with Parkinson's disease, an interpretation of these data is difficult, in part because of several confounding factors, such as the concomitant use of drugs known to induce psychosis and the advanced state of the progressive neurological disorder. In the context of the DA hypothesis of schizophrenia, the limited ability of apomorphine to induce psychosis, in contrast to indirectly acting DA agonists that increase synaptic DA, may be explained by the relatively weak affinity of apomorphine for the D3 receptor compared with DA. Alternatively, enhancement of DA function, though necessary, may be insufficient by itself to induce psychosis.
L'hypothèse du rôle de la dopamine (DA) dans la schizophrénie sous-entend une exacerbation de la fonction DA dans la pathophysiologie de ce trouble, du moins dans la genèse des symptômes positifs. Par conséquent, l'apomorphine, un agoniste récepteur de la DA à action directe, devrait présenter des propriétés psychodysleptiques. Une recension des écrits n'a révélé à peu près aucune donnée probante permettant de dire que l'apomorphine, en doses stimulant les récepteurs postsyneptiques de la DA, engendre une psychose chez des sujets non schizophréniques ou une rechute ou une exacerbation des symptômes psychotiques chez des patients atteints de schizophrénie. Après une recension minutieuse des textes faisant état des effets hallucinogènes de l'apomorphine chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, une interprétation de ces données se révèle difficile en partie à cause de plusieurs facteurs confusionnels, comme l'utilisation concomitante de médicaments connus pour provoquer la psychose et l'état avancé du trouble neurologique progressif. Dans le contexte de l'hypothèse du rôle de la DA dans la schizophrénie, la capacité limitée de l'apomorphine de provoquer une psychose, par contraste aux agonistes à action indirecte de la DA qui augmentent la DA syneptique, pourrait s'expliquer par la très faible affinité de l'apomorphine au récepteur D3 par comparaison à la DA. Par ailleurs, l'exacerbation de la fonction DA, même si elle est nécessaire, pourrait être insuffisante pour déclencher une psychose.