Survival prediction in terminal cancer patients
a systematic review of the medical literature
- Viganò, Antonio
- Dorgan, Marlene
- Buckingham, Jeanette
- Bruera, Eduardo
- Suarez-Almazor, Maria E
Abstract Resumé
The clinical significance of studies on survival predictors in terminal cancer patients is hindered by both methodological limitations and the difficulty of finding common predictors for all final events in cancer related deaths. To evaluate the published medical literature concerned with the survival of patients with terminal cancer and identify potential prognostic factors, major electronic databases including MEDLINE (1966-), CANCERLIT (1983-) and EMBASE (1988-) were searched up to September 1999. Studies were included in our review if published in English, were cohort studies, addressed the identification of clinical prognostic factors for survival and looked at samples with median survival of <3 months. Data extracted from selected papers included: sample size, median survival, type of study, sampling frame, cohort type, type of statistical analysis (univariate or multivariate), choice of models and underlying assumptions, predictors examined and their reported level of statistical significance. A total of 24 studies were found and reviewed. On the basis of these studies, performance status and the presence of cognitive failure, weight loss, dysphagia, anorexia and dyspnoea appear to be independent survival predictors in this population. Clinical estimation of survival by the treating physician appeared independently associated with survival but the magnitude of the association generally appeared small. Clinical predictions should be considered as one of many criteria, rather than as a unique criterion by which to choose therapeutic interventions or health care programmes for terminally ill cancer patients. The use of convenient samples as opposed to more representative inception cohorts, the inclusion of different variables in the statistical analyses and inappropriate statistical methods appear to be major limitations of the reviewed literature. Methodological improvements in the design and conduction of future studies may reduce the prognostic uncertainty in this population.
La signification clinique des études sur les facteurs prédictifs de survie chez les patients en phase terminale de cancer est entravée à la fois par des limites méthodologiques et la difficulté a trouver des facteurs prédictifs communs à la multitude d'événements responsables des décès par cancer. Afin d'évaluer la littérature médicale publiée sur la survie des patients en phase terminale de cancer et d'identifier les facteurs pronostiques potentiels nous avons fait des recherches dans les principals bases de données électroniques incluant MEDLINE (1966-) CANCERLIT (1983-) et EMBASE (1988-) jusqu'en Septembre1999. Les études incluses devaient être de langue anglaise, étaient des études de cohorte et devaient traiter de I'identification des facteurs pronostiques de survie, avec une population de patients ayant une espérance de vie moyenne <3 mois. Les données extraites des études sélectionnées comprenaient: taille de I'échantillon, survie moyenne, type d'étude, méthode d'échantillonnage, type de cohorte, types d'analyses statistiques(multivariées ou à variable unique), choix des modèles et hypothèses sous-jacentes, les facteurs prédictifs examinés et leur niveau de signification statistique. Nous avons trouvé et analysé 24 études. A partir de ces études, pour cette population, I'indice de performance et I'altération cognitive, la perte de poids, la dysphagie, l'anorexie et la dyspnée apparaissent comme des facteurs prédictifs de survie indépendents. L'estimation clinique de la survie par le médecin traitant est apparue associé à la survie de façon indépendante mais l'importance de l'association était généralement faible. Les prédictions cliniques devraient être considérées comme un critère parmi les autres, plutôt que comme un critère unique à partir duquel se prennent les décisions thérapeutiques ou se décident les programmes de traitement pour les patients en phase terminale de cancer. L'utilisation d'échantillons favorables et non de cohortes initialement plus représentatives, l'inclusion de variables différentes dans les analyses statistiques et les méthodes inappropriées d'analyse statistique apparaissent être les principales limites de la littérature examinée. Des améliorations méthodologiques dans la conception et la réalisation des futures études pourrait réduire I'incertitude du pronostic dans cette population.