Truth may hurt but deceit hurts more

communication in palliative care

  • Fallowfield, L J
  • Jenkins, V A
  • Beveridge, H A
Palliative Medicine 16(4):p 297-303, June 2002.

Abstract Resumé

Healthcare professionals often censor their information giving to patients in an attempt to protect them from potentially hurtful, sad or bad news. There is a commonly expressed belief that what people do not know does not harm them. Analysis of doctor and nurse/patient interactions reveals that this well-intentioned but misguided assumption about human behaviour is present at all stages of cancer care. Less than honest disclosure is seen from the moment that a patient reports symptoms, to the confirmation of diagnosis, during discussions about the therapeutic benefits of treatment, at relapse and terminal illness. This desire to shield patients from the reality of their situation usually creates even greater difficulties for patients, their relatives and friends and other members of the healthcare team. Although the motivation behind economy with the truth is often well meant, a conspiracy of silence usually results in a heightened state of fear, anxiety and confusion - not one of calm and equanimity. Ambiguous or deliberately misleading information may afford short-term benefits while things continue to go well, but denies individuals and their families opportunities to reorganize and adapt their lives towards the attainment of more achievable goals, realistic hopes and aspirations. In this paper, some examples and consequences of accidental, deliberate, if well-meaning, attempts to disguise the truth from patients, taken verbatim from interviews, are given, together with cases of unintentional deception or misunderstandings created by the use of ambiguous language. We also provide evidence from research studies showing that although truth hurts, deceit may well hurt more. ‘I think the best physician is the one who has the providence to tell to the patients according to his knowledge the present situation, what has happened before, and what is going to happen in the future’ (Hippocrates).

Les professionnels de santé censurent souvent les informations qufls donnent au patient dans le but de les protéger de nouvelles blessantes, tristes ou mauvaises. II est fréquent de penser que ce que les gens ne savent pas ne peut pas les blesser. Une analyse des interactions medecin - infirmière/patient révèle que cette conception bien intentionnée mais erronée sur le comportement humain se retrouve à tous les stades de la maladie cancéreuse. Le désir de tenir les patients à lé' cart de la réalité leur crée genéralement de plus grandes difficultés, ainsi quá' leurs families, leurs amis et quàux membres de lé' quipe. Même si la motivation qui sous-tend le désir dé' tre économe avec la vérité relève souvent d'une bonne intention, une conspiration du silence résulte souvent d'un état de grandes peurs, anxiété et confusion, et non pas d'un état de calme et dé' quanimité. Une information ambiguë ou délibérement erronée peut apporter des bénéfices à court terme tant que les choses vont bien mais dénie à Ifndividu et à sa famille la possibilité de se réorganiser et de sádapter en pouvant se fixer des objectifs plus faciles à atteindre, en fondant des espoirs et des aspirations plus réalistes. Dans cet article nous donnons des exemples de tentatives délibérées accidentelles pourvu quélles aient été bien intentionnées de dissimulation de la vérité et leurs conséquences. à partir déntretiens cités mot à mot, en même temps que des exemples de déception ou de malentendus générés par I'utilisation d'un langage ambigu. Nous fournissons des preuves tirées dé' tudes où Ión voit que si la vérité blesse, la dissimulation peut blesser davantage. ‘Je pense que le meilleur médecin est celui qui de dire aux patients en fonction de ses connaissances, ce qui est arrivé par le passé et ce qui arrivera dans làvenir’ (Hippocrate).

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